Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) applicable au premier janvier 2020, les parents n’ont plus à produire un certificat médical de non-contre-indication pour que leur enfant puisse pratiquer une activité sportive. Cette mesure permettra à la fois de libérer du temps pour les médecins et pour les patients tout en soulageant les comptes de l’Assurance Maladie.
En quoi consiste cette nouvelle mesure ?
Avant 2020, les parents devaient présenter un certificat médical de non-contre-indication pour inscrire leurs enfants au sport. Désormais, ils devront simplement remplir un questionnaire certifiant que ces derniers sont aptes à pratiquer l’activité de leur choix. Toutefois, il sera encore nécessaire de produire un certificat médical pour les sports à contraintes particulières tels que le rugby, la plongée, la boxe ou l’escalade.
Cette mesure va de pair avec les vingt consultations obligatoires prévues dans le parcours de l’enfant jusqu’à l’âge de 18 ans depuis 2019. Le gouvernement estime en effet que le suivi médical de l’enfant est maintenant suffisant pour éviter le besoin de produire un certificat médical.
Moins de contraintes pour les enfants et les parents
La mesure présente un certain nombre d’avantages. Dorénavant, les parents n’auront plus besoin de se précipiter à chaque début d’année scolaire pour prendre les rendez-vous médicaux de leurs enfants. En plus de libérer du temps pour les parents, les enfants se voient retirer un frein à la pratique d’une activité sportive.
Economies et gain de temps
Le gouvernement prévoit également 30 millions d’euros d’économie pour l’Assurance Maladie grâce à cette mesure. En effet, ce n’est pas moins de 6 millions de mineurs licenciés dans les clubs et/ou les fédérations sportives qui devaient être remboursés chaque début d’année scolaire. Par ailleurs, les médecins, souvent débordés à cette période, pourront dégager du temps supplémentaire pour leurs autres patients.
Source : France Mutualité